mardi 22 juillet 2008

"Connais-toi toi-même"


Astrologie + psychologie + étude des rêves = Excellent moyen de comprendre les choses, et ainsi de mieux les vivre.

Je suis Scorpion, ascendant Capricorne. Mon plus gros problème, actuellement, est que l'homme qui a pris une place considérable dans ma vie ces derniers mois, semble se détacher, se désintéresser de moi.

En tant que Scorpion, j'ai tendance à dramatiser, exagérer. C'est un signe d'eau, ce qui signifie qu'il possède une grande sensibilité, un instinct très fort. Mais aussi une tendance à l'autodestruction, à voir le mal partout. Et à ne pas croire réelles, du moins quand j'enlève mes oeillères de Scorpionne négativiste, les choses pourtant positives. C'est le côté "passion" du signe : j'ai besoin d'extrême, d'être exaltée.

En ce qui concerne l'amour, il semblerait que les hormones soient à l'origine de tous ces symptômes : on place l'autre sur un piédestal, et en fait, c'est le plaisir qui crée l'attachement. Sans doute pour cela que les femmes ont tendance à s'attacher aux hommes avec qui elles font l'amour...

Un autre point intéressant : je pense avoir l'habitude d'organiser parfaitement ma vie, avoir besoin de garder le contrôle sur tout. Et j'ai en quelque sorte une case "amour" dans ma vie, et Zorro ne semble pas y entrer parfaitement... d'où ma frustration... Alors que je devrais plutôt me préoccuper de lui, de l'accueillir dans ma vie, avec tout ce qui fait qu'il est lui, et pas l'être imaginé dans mes rêves pour "coller" à ma vie.

Dernier point : les rêves. Hier j'ai rêvé d'un beau feu de cheminée, que j'entretenais consciencieusement. La passion, la jalousie, étaient en fait dans l'âtre... Et la nuit dernière, ce fut l'inverse. J'étais en voiture (je conduisais, c'est déjà bon signe puisque ça signifie que je contrôle ma vie), et un épais brouillard m'empêchait d'y voir clair. J'avançais tout de même, et finis sur une route totalement enneigée. Et la neige, eh bien c'est le froid, la glace ; autrement dit, la solitude.

En conclusion, je dirai qu'il est bon de s'écouter de l'intérieur. Pour ceux que les astres laissent sceptiques, je ne peux que vous conseiller "d'essayer" ! Et en ce qui me concerne, j'attends que Zorro se décide à me donner des nouvelles, et j'essaie de rester calme, car cela ne sert à rien d'imaginer le scenario catastrophe qui me fera passer une mauvaise journée... La passion qui m'anime, et qui était si forte entre nous à nos débuts, est peut-être finalement le véritable objet de mon affection, la drogue dont je ne peux me passer.


samedi 19 juillet 2008

Comment savoir quand trop, c'est trop?

La goutte d'eau qui fait déborder le vase... Si le vase a déjà débordé maintes et maintes fois, comment savoir que cette nouvelle goutte d'eau est vraiment, définitivement la dernière?

Zorro a un problème avec ses "promesses". Autrefois, quand il disait qu'il appellerait, eh ben, il le faisait. A n'importe quelle heure, mais il le faisait, toujours. En moins d'une semaine, il l'a dit 3 fois et ne l'a pas fait une seule. Alors je lui ai remonté les bretelles, gentiment. Mais trop c'est trop, non? Je sens de plus en plus que je dois tourner la page et faire une croix sur lui, mais c'est sans compter sur mon cœur qui lui, me dit de continuer, encore, et encore...

Si m'appeler est devenu une corvée qu'il s'efforce d'éviter, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à laisser tomber?


jeudi 17 juillet 2008

La violence de l'amour


Bien étrange mon horoscope, aujourd'hui : "Si vous êtes victime de violences conjugales, votre devoir sera de briser le silence, d'appeler au secours et chercher de l'aide auprès de différentes associations. N'invoquez pas l'amour pour refuser de réagir. "

Oui, je me reconnais là-dedans. Je suis victime d'un amour impossible, à sens unique. Mais qui puis-je appeler au secours ? Y'a-t-il une autorité compétente pour obliger les hommes à rendre des comptes aux femmes qui se meurent d'amour pour eux ? Des associations peut-être ?

Si quelqu'un en connaît, je vous supplie de bien vouloir me les faire connaître.


lundi 14 juillet 2008

Faire le point

Aujourd'hui, j'ai décidé de faire le point sur ma vie. Pour cela, j'ai écrit mon autobiographie, à la Hollywood Stories... Mégalo et prétentieux, me direz-vous? En fait, c'est juste un moyen pour se rendre compte des erreurs, ou au contraire, des bonnes choses que j'ai pu faire dans ma vie.

En relatant chronologiquement les événements les plus marquants de son existence, on peut découvrir un tas de choses... par exemple, ma vie est faite de cycles : tous les 3 ans, à peu près, il y a un important changement.

Des coïncidences qui n'en sont peut-être pas, des façons de penser qui ont évolué, des réussites qui nous ont stimulés... Voilà pourquoi il est bon de
faire le point. Bien sûr, j'y ai laissé une large place à mon Zorro, qui est à l'heure actuelle mon plus grand souci et mon plus grand mystère.


jeudi 3 juillet 2008

L'amitié

Parce que ma meilleure amie est de retour pour les vacances d'été, voici une citation de l'un de ses artistes préférés :

L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines.

[Francis Bacon]


mardi 1 juillet 2008

Zorro est arrivé...

Je suis à une période de ma vie que l'on pourrait appeler un "tournant". En fait, il me semble que tous les 3 ans, un changement majeur se produit. C'était donc bien pour cette année.

Un homme, que nous appellerons ici Zorro, a tout chamboulé dans ma vie. Bien sûr, tout est compliqué entre nous ; je n'en parlerais pas, autrement... En fait, ce qui est compliqué, du moins selon lui, c'est sa vie : en effet, avec les 10 années qui nous séparent, il a eu le temps de vivre une très longue histoire d'amour de laquelle sont nés deux petits garçons. C'est elle qui est partie, un beau jour. Beau, surtout pour moi, parce que je suis bien contente de l'avoir récupéré ; ) enfin, si l'on peut dire...

Alors pourquoi Zorro, et pourquoi
tout chamboulé? Avant lui, je n'étais pas heureuse, je m'ennuyais ferme. Je vois un psy depuis 9 mois et ai suivi un traitement anti-dépresseur jusqu'en février dernier, agrémenté d'anxiolytiques, que je prends toujours à l'occasion. J'ai eu une période, il y a environ 6 mois, où l'on peut dire que j'ai perdu pied. Je me suis sentie tirée vers le fond, enchaînant les soirées beaucoup trop arrosées, où l'alcool n'était même plus le seul remède à mes maux... avec à la clé des lendemains qui déchantent, des amnésies importantes, et bien sûr aucun problème réglé.

Et il est arrivé. On se connaissait déjà depuis 1 an, mais uniquement dans le cadre professionnel. Mais nous avons commencé à nous fréquenter en dehors de cet environnement, et il a très vite pris beaucoup d'importance dans ma vie. Les soirées que nous passions étaient mémorables, bien que parfois finies en larmes, en ce qui me concerne... Et ce n'était pas pour rien : j'ai rapidement compris que mes sentiments pour lui étaient forts.

Pendant plus d'1 mois nous nous sommes retrouvés régulièrement le week-end. Je savais que je lui plaisais, et j'étais terrifiée. J'avais devant moi un homme, pas un de ces garçons qui ne savent ni ce qu'ils veulent, ni ce qu'ils font. Je l'ai laissé venir à moi tout doucement, je ne voulais rien précipiter. A cette époque, j'habitais en co-location avec l'une de mes meilleures et plus vieilles amies, C. Mais notre relation ne faisait que se détériorer, même si je pense être la seule à m'en être rendu compte. Et un vendredi soir, ce fut le clash, en public. Cette soirée-là, je n'attendais qu'une chose : entendre les pas fougueux de Tornado, le fidèle destrier de mon Zorro, qui m'enlèverait à ma pénible petite existence. Et je fus exaucée...

Le choix que j'avais à faire à ce moment-là était très clair : continuer à mener la vie que je menais depuis 5 ans, en adolescente attardée et nombriliste, recommençant 100 fois les mêmes erreurs, avec C. ; ou me lancer dans le monde des adultes, prendre des responsabilités, découvrir de nouveaux horizons, avec Zorro. Je n'ai pas été bien longue à me décider : j'ai toujours aimé la nouveauté...

Le mois qui a suivi ce choix a été simplement fabuleux : l'impression d'avoir entre les mains une chose rare et fragile, que C. et sa superficialité ne pourraient plus gâcher. Je me sentais libre. Et nous avons enfin... vous savez, quoi !

Et puis, comme chacun sait, ce genre d'euphorie ne peut pas durer... Les choses ont changé, et cela fait maintenant environ 2 mois que je suis, on peut le dire, malheureuse. Triste, mélancolique, déprimée...
Mes séances avec le psy commencent à porter leurs fruits, je pense. J'ai compris que j'avais commis au moins une erreur, absolument fondamentale, avec Zorro. Je ne suis pas bavarde. Bizarre pour une fille, pensez-vous. Mais voilà, quand il s'agit d'ouvrir son cœur, ça devient vraiment difficile pour moi. En fait, je suis certaine que si j'avais pu, dès le début, lui dire à quel point j'étais heureuse d'être avec lui, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Je reviendrai sur ce point une autre fois.

En attendant, j'ai décidé de me corriger, et de mettre en pratique dès que possible les conseils de mon psy, afin de reconquérir mon homme...

A suivre...

Proverbe

Tout ira bien à la fin. Si çe ne va pas, ce n'est pas la fin.

[Anonyme]